Dabord, le recours aux sulfites n’est pas unique au monde du vin. Si vous aimez la moutarde, la choucroute, la charcuterie sous vide, les cornichons, les fruits au sirop, les jus de fruits, les fruits secs (sauf les pruneaux, Agen est sauf !) ou même si vous utilisez de la cellophane, vous serez en contact avec ces diables de sulfites. Un abricot sec, pour vous, c’est orange ? Erreur… Sa vraie couleur est marron ! Mais comme le marron ce n’est pas vendeur, on lui rajoute des sulfites pour lui conserver sa belle couleur originale, appétissante et vendeuse. Et puis, un abricot sec sans sulfite délivre un goût de caramel… qu’on aime bien dans le carambar mais moins pour son fruit préféré. Les sulfites (mentions E220 à E228 sur les étiquettes alimentaires) ont tellement de vertus dans la conservation des aliments qu’il est difficile d’y échapper. Il s’agit ni plus ni moins de l’une des manières les plus anciennes de préserver la nourriture comme le salage.
Les sulfites protègent le vin de bien des maladies
Ils sont utilisés pour leurs propriétés anti-oxydantes, afin de préserver la couleur des aliments et prolonger leur durée de conservation (l’aliment s’oxyde s’il n’est pas protégé de l’oxygène contenu dans l’air) mais aussi pour prévenir la croissance de champignons ou de bactéries (propriétés antibactériennes et antiseptiques). Il y a très longtemps que le soufre est utilisé en vinification. La première mention explicite de son usage remonte à un…