Sur 20 hectares, il est estimé à 4,39 euros en conventionnel, et 5,10 en bio. Enfin, sur 15 hectares, le coût par bouteille s’élève à 4,85 euros en conventionnel et 6,14 en bio. « Ces indicateurs doivent permettre à chaque viticulteur de positionner son système de production et d’engager une réflexion sur le pilotage de son exploitation et des transitions agricoles, pour s’adapter aux contraintes environnementales et sociétales dans un contexte économique difficile », précise l’institution.
Autre enseignement de ce référentiel sur le volet distribution : les bouteilles sont vendues à des particuliers à hauteur de 5 %, contre 55 % auprès des professionnels en France et 40 % à l’export. Pour développer les ventes auprès des particuliers, il est préconisé de positionner deux panneaux de signalisation, de participer à deux salons à destination des particuliers et d’envoyer deux courriers papier à 1 000 contacts. La chambre d’agriculture de la Gironde rappelle enfin l’importance de se développer à l’export pour pallier la baisse du marché français, malgré l’investissement supérieur.