« La Gironde a toujours un beau potentiel. Nous avons raison de rester confiants », s’est félicité Mathieu Massie, Président de la Chambre des Notaires de Gironde, lors de la présentation du marché immobilier pour l’année 2020 (Du 1er décembre 2019 au 30 novembre 2020). L’indice des prix, calculé en partenariat avec l’Insee, est en effet significatif : + 4,5 % pour les appartements anciens, + 8,8 % pour les maisons neuves, + 4,6 % pour les appartements neufs, + 4,4 % pour les terrains à bâtir. Pour la seconde année consécutive, Bordeaux se maintient comme la 2e ville de France la plus chère après Lyon (hors Paris bien sûr). À noter que les écarts se creusent : Lyon caracole en tête à 4 770 €/m2, Bordeaux à 4 420 €/m2 et Nice 4 000 €/m2.
L’année 2020 a tout de même été marquée par une baisse des volumes de ventes de biens en Gironde de 8,7 %

Maître Mathieu Massie, Président de la Chambre des Notaires de la Gironde © D.R.
L’année, compliquée par la crise sanitaire et les confinements, a tout de même été marquée par une baisse des volumes de vente des biens en Gironde de 8,7 %, rattrapée sur la fin de l’année. Cette accélération se confirme d’ailleurs depuis la fin du second confinement. Parmi les spécificités de la Gironde, notons qu’à Bordeaux, la différence entre le prix de vente médian des appartements anciens et neufs est moins important qu’au national (autour de 500 € d’écart contre 1 000 €) car comme le remarque Maître Massie, « la pierre ancienne est toujours plébiscitée ». Le plus gros décalage entre le neuf et l’ancien est constaté pour les studios car, pour les petites surfaces, les prix sont moins intéressants au m2, et elles souffrent de la concurrence des locations en meublés. Les ventes d’appartements neufs augmentent en dent de scie en raison de l’effet plafond de verr…