Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

Joël Dupuch : En haut de l’affiche

Un maillot du XV de France signé par les joueurs, des photos en compagnie de Guillaume Canet ou de Pierre Gagnaire, des caricatures griffonnées sur un coin de table, et l’affiche de son nouveau spectacle Conversation(s). Mettre un pied dans le bureau de Joël Dupuch, c’est découvrir sa vie, ses amitiés, ses passions. C’est ici, aux Jacquets sur la presqu’île du Cap-Ferret qu’il est né, a grandi et fait sa vie, jusqu’à devenir cet ostréiculteur connu et reconnu de tous. Avant les Parcs de l’Impératrice, son exploitation d’huîtres « d’exception », il y a eu de nombreuses aventures, avec ce produit phare en tête d’affiche. Producteur, écailler, restaurateur, il est passé par toutes les cases et approvisionne aujourd’hui les tables les plus prestigieuses.

Joël Dupuch

© Atelier Gallien - Echos Judiciaires Girondins

Mais si Joël Dupuch est connu, bien au-delà de son village d’enfance, c’est aussi pour ses apparitions au cinéma, en particulier dans les films de Guillaume Canet, avec qui il partage une amitié depuis plusieurs années. Des Petits Mouchoirs au prochain Astérix, l’ostréiculteur se prête volontiers au jeu. Écrivant au passage un livre ou un spectacle, comme celui qu’il va présenter le 18 octobre prochain au Fémina. Teint hâlé et carrure de rugbyman, ce personnage à la gouaille savoureuse y raconte sa vie, ses amours, ses amis, ses emmerdes…

Échos Judiciaires Girondins : Quelle part occupe l’ostréiculture dans votre vie bien remplie ?

Joël Dupuch : « 98 % de ma vie, c’est l’ostréiculture, après j’ai mes petites respirations. Je vais faire du cinéma, j’écris… Sur la vague du bonheur paru en 2012, et là j’écris encore, tout le temps, j’adore ça. »

Échos Judiciaires Girondins : Pour être édité ?

Joël Dupuch : « J’écris et après on voit ce qu’on en fait… moi je n’aime pas annoncer des coups tant que rien n’est signé, donc… ça peut rester des vœux pieux, tant que les choses ne sont pas abouties, elles n’existent pas. »

Échos Judiciaires Girondins : Et justement dans ces projets, vous allez monter sur scène pour présenter un spectacle inédit ?…

Joël Dupuch : « Oui un one man show. Ça s’appelle Conversation(s) car j’aime bien la conversation mais je n’aime pas les débats, convaincre l’autre, être enfermé dans ses convictions, ça ferme les horizons. J’ai eu la chance d’avoir une vie faite de chances et de malchances, et raconter ses grâces ou ses disgrâces peut faire du bien à des personnes confrontées à des situations similaires. Ce sont des tranches de vie, mais Lauzier (dessinateur, ndlr.) l’a fait bien mieux que moi. »

Échos Judiciaires Girondins : Quelle est la genèse de ce projet ?

Joël Dupuch : « Il y a un type qui m’a dit : « Pourquoi tu ne raconterais pas tes conneries sur scène au lieu de les dire à table ? », je lui ai répondu : « Parce que ce n’est pas mon job » il m’a dit : « Je m’en occupe », « J’ai dit OK, tu me dis à quelle heure j’arrive et je serai là. » C’était un agent de spectacle. Je me suis retrouvé à bosser avec Live Nation, un des plus gros tourneurs mondiaux, c’est du lourd ! Je les ai rencontrés, ils ont été intéressés, et voilà. Sinon, je n’aurais jamais organisé ça… peut-être à la salle des fêtes du Cap-Ferret ! Ce sera mon florilège de conneries. Mais pas toutes gaies. On est plus construit par les échecs que par les réussites. Si on en sort, on n’est plus pareil. »

Échos Judiciaires Girondins : Vous allez parler de rugby ? de cinéma ? de people ?

Joël Dupuch : « Je vais parler de tout, comme ça vient. Après j’ai un plan, ça commence à ma naissance, jusqu’à aujourd’hui. Donc c’est une ligne que je connais bien ! il y aura peut-être des omissions, mais ce sera assez conforme à ce que je suis. »

Un type m’a dit : pourquoi tu ne raconterais pas tes conneries sur scène au lieu de les dire à table ?

Échos Judiciaires Girondins : C’est plutôt intime…

Joël Dupuch : « Oui puisque le sous-titre c’est « Mes mille et une vies ». Ce sera un moment de partage avec les gens. Après qu’est-ce que ça va donner ? Si au bout d’un quart d’heure les gens se disent : « Mais qu’est-ce qu’il nous emmerde… ».»

Échos Judiciaires Girondins : Vous avez le trac ?

Joël Dupuch : « Non, je crois que je suis génétiquement constitué sans stress. C’est une chance énorme. Je n’ai pas d’imaginaire inhibant ou effrayant. Je ne projette jamais rien. Je fais un effort pour garder toute mon acuité sur l’instant que je vis. Et j’essaie d…

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