Pilier de la lutte contre la maladie, la chimiothérapie est utilisée dans la majorité des cas de cancers. Si elle sauve des vies, elle bouleverse aussi profondément le quotidien des patients. Fatigue chronique, nausées, pertes de cheveux, immunodépression… autant d’effets secondaires liés à son manque de précision. Une innovation de rupture pourrait alors bien changer la donne : la chimiothérapie activée à distance.
Cibler les cellules cancéreuses : à quel prix ?
Reposant sur l’administration de molécules cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses, la chimiothérapie est une arme centrale en oncologie. Longtemps, le paradigme dominant de ce traitement était celui du « maximum tolerated dose » : administrer la plus forte dose supportable par le patient, dans l’espoir de détruire les cellules tumorales plus vite qu’elles ne se multiplient.
Aujourd’hui, cette logique trouve ses limites : difficulté à maintenir les soins sur la durée, développement de résistances en cas de cancers agressifs, ciblage approximatif des cellules sans distinction entre tissus malades et sains. Résultat, le traitement entraîne des dommages importants sur l’organisme, pouvant conduire à l’interruption du traitement.
Les effets secondaires sont nombreux : infections opportunistes, grande fatigue, dérèglements digestifs sévères, voire des troubles cognitifs durables, appelés chemobrain ou « brouillard cérébral ».
Nanomédecine : la révolution de précision
Les nanotechnologies s’imposent comme une innovation déterminante dans le traitement des cancers. Leur rôle ? Concevoir une délivrance du médicament plus intelligente et sélective. Fini le temps des effets systémiques de la chimiothérapie classique. Aujourd’hui, ces technologi…
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