La fonction du biostimulant est d’agir sur les processus naturels des plantes pour améliorer leur santé et leur croissance, autrement dit « stimuler le vivant » : meilleure absorption des nutriments, plus grande tolérance aux stress environnementaux comme la sécheresse ou le gel et résistance accrue aux maladies, par exemple. Plutôt que lutter contre le stress, la plante utilise sa propre énergie via le biostimulant pour son épanouissement.
Quel impact du stress sur les plantes ?
Plusieurs facteurs externes peuvent occasionner du stress et affecter la croissance des plantes, leur développement et leur productivité. Ils sont de deux types : les stress biotiques relèvent des contraintes imposées aux plantes par des organismes vivants tels que les pathogènes (champignons, bactéries et virus), les ravageurs (mammifères et insectes) et la compétition avec d’autres plantes (notamment les adventices). Les stress abiotiques désignent les facteurs environnementaux non vivants : sécheresse, températures extrêmes, salinité, lumière excessive ou insuffisante, et autres polluants chimiques.
Résultats sur les écosystèmes naturels et les systèmes agricoles ? Une réduction de la productivité agricole, le déclin de la biodiversité et des écosystèmes forestiers, les adaptations « malheureuses » des plantes ou encore la dégradation des sols et une pollution environnementale… L’un des défis majeurs assignés à l’agriculture est d’augmenter la production alimentaire pour une population mondiale croissante tout en minimisant son impact sur l’environnement. Les biostimulants sont une réponse en rendant les cultures plus robustes et en réduisant la dépendance aux produits chimiques.
3 grands types et de multiples propriétés
Les biostimulants microbiens incluent les bactéries et les champignons qui interagissent avec les plantes pour améliorer leur croissance. Exemple : les bactéries fixatrices d’azote convertissent l’azote atmosphérique en une forme utilisable p…