Il est des histoires entrepreneuriales qui font plaisir à raconter et dont on aimerait qu’elles soient plus nombreuses. Méca d’Aquitaine fait partie de celles-là. Dans le vent de désindustrialisation qu’a connu notre pays durant des décennies, l’entreprise marmandaise aurait pu être emportée et sa trentaine de salariés avec.
DE LA FERMETURE À LA REPRISE D’ACTIVITÉ
C’était sans compter sur l’opiniâtreté d’un homme : Alain Bonnet, qui a voulu, contre les tendances économiques de l’époque, maintenir un savoir-faire industriel en zone rurale. À l’époque directeur industriel du groupe HMD qui possède le site de production marmandais, il est missionné pour fermer le site, à contre-cœur : « J’avais été recruté pour développer l’activité et on m’a demandé d’être l’interlocuteur du Tribunal de Commerce, je n’étais pas venu pour ça ». Il propose alors à son patron la reprise de l’entreprise en redressement judiciaire. Malgré un refus initial, il insiste et finit par réussir à reprendre Méca d’Aquitaine en 2013 avec 16 salariés e…