Lorsque l’on parle de chômage, c’est une situation qui touche 7 personnes sur 10, de près ou de loin. « Le chômage n’est pas un concept, une idée lointaine mais une expérience connue personnellement ou dans l’entourage des Français », explique Laurence Bedeau, du cabinet Elabe*. Le volet 4 du baromètre Unédic de la perception du chômage et de l’emploi, publié début décembre, met en avant la progression, entamée en juillet 2020, du sentiment d’amélioration du marché du travail par les Français. Même s’il faut noter qu’une majorité (51 %) considère toujours qu’elle se dégrade. De fait, 63 % des actifs en emploi (+ 6 points) redoutent de moins en moins le chômage dans les deux prochaines années. De leur côté, les demandeurs d’emploi sont de plus en plus confiants sur leur retour en emploi, 40 % d’entre eux (+ 5 points) estimant la probabilité élevée ou très élevée de trouver dans les trois prochains mois un emploi de six mois ou plus, ou un CDI. Conséquences : l’optimisme pour son avenir professionnel se consolide, tant chez les actifs en emploi (67 %, dont 16 %, + 4 points, très optimistes), que chez les demandeurs d’emploi (63 %, + 3 points). Objectifs de cette « étude miroir qui croise les regards des Français et des demandeurs d’emploi » ? « Déceler les lignes de divergence et de convergence, comprendre les éventuelles idées reçues ancrées dans la société et appréhender le niveau de connaissance, voire de méconnaissance des réalités du chômage », explique Patricia Ferrand, présidente de l’Unédic.
La responsabilité…