Et si le réseau pouvait se résumer à une interdépendance qui relie et se fortifie progressivement : un ensemble de liens, une succession de rencontres dans lesquels chacune et chacun évoluent au gré des opportunités à saisir. Cette activité quotidienne, souvent inconsciente, fait partie intégrante d’une expérience de cadres dirigeants. Eh oui, le réseautage rythme aussi la vie des organisations ! Loin de définir une pratique réservée à une élite, il constitue un élément clé pour mener une vie professionnelle utile et heureuse. N’est-ce pas dans l’air du temps ?
Le réseautage au cœur de la relation
On ne peut pas faire réseau seul ! Difficile alors de séparer le réseautage de l’intelligence relationnelle : il s’agit bien d’une affaire de communication au service de soi et des autres. Le réseautage invite à chercher son positionnement pour aider et se faire aider, directement ou indirectement (via la recommandation). Il facilite l’atteinte de ses objectifs et ceux des membres de son réseau relationnel.
C’est bien ce dernier qui vise à démontrer qu’on ne saurait réduire les professionnels à leurs compétences. Réseauter, c’est s’investir avec ses valeurs, son tempérament et ses projets pour créer et cultiver des liens affinitaires, utilitaires, plus ou moins forts.
À chacun sa manière de réseauter
Réseauter, c’est comprendre l’interdépendance qui existe entre le positionnement professionnel de chacun et son besoin de reconnaissance et d’appartenance à des systèmes relationnels (tribus ou communautés). En somme, c’est surtout croire en la force d’un collectif. Mais comment actionner son réseau avec plaisir, sans craindre les faux pas ? Il suffit de communiquer, en respectant quelques règles et son tempérament relationnel.
Voici quatre principaux profils : extrêmement sociable, le « super connecteur » est reconnu comme acteur ressource. Il aime rencontrer de nouvelles personnes et créer des connexions. On le croisera forcément lors d’événements ou sur l…