L’insuffisance cardiaque est la deuxième cause de mortalité. Les cas graves de cette maladie dégénérative nécessitent le recours à un appareil améliorant la capacité de pompage du ventricule gauche. Les dispositifs actuels sont volumineux et provoquent d’importantes lésions au niveau du myocarde. La société FineHeart, dont le siège est à Bordeaux, a développé un accélérateur de débit intraventriculaire (ICOMS) d’à peine 10 cm respectant la circulation sanguine naturelle.
Elle vient de procéder avec succès à l’expérimentation d’un système de transfert d’énergie transcutané (TET), dispositif sans fil qui permet de recharger la batterie de l’ICOMS en évitant un câble percutané, une des causes majeures d’infection et de complications pour les patients implantés. « Nous sommes ravis d’avoir levé ce verrou technologique majeur que constitue l’alimentation énergétique des dispositifs implantables d’assistance cardiaque », se réjouit FineHeart dans son communiqué.