
Pierre-Olivier Veynat,
PDG du groupe Veynat © Atelier Gallien
Echos Judiciaires Girondins : Comment se porte votre société ?
Pierre-Olivier Veynat : « Elle est en plein développement. Notre entreprise compte environ 1000 salariés dont plus de la moitié sur notre site Veynat à Tresses. Elle compte 9 filiales en France, une en Espagne, ainsi qu’un bureau en Belgique et un en Pologne pour un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2019. »
EJG : Quel est votre domaine d’activité ?
P-O. V. : « Nous transportons des liquides alimentaires en citerne pour des clients de l’industrie agroalimentaire, principalement du vin, du lait, des alcools, des sucres liquides, des huiles végétales… Tout ce qui se boit ou entre dans la fabrication de l’industrie agroalimentaire. Nous avons en tout 700 camions citernes. 30 % de notre activité se fait à l’international, 60 % en France, et 10 % dans la région. Nous avons une activité principalement zone longue. »
EJG : Quels sont vos principaux concurrents ?
P-O. V. : « Ce sont de grands groupes français, et une concurrence importante en Espagne et dans les pays de l’est. »
C’est un modèle de société avec une croissance continue, tous les ans il y a de nouvelles acquisitions
EJG : Votre entreprise est le leader français dans le domaine des camions citernes. Elle a été créée en 1884 par votre arrière-grand-père, c’est un bel exemple de réussite familiale…
P-O. V. : « Oui c’est une entreprise avec une vraie culture familiale. J’ai toujours travaillé dans ce domaine. Pour moi c’était évident de reprendre après mon père ; la passation s’est faite dans la continuité. Mon père (Jacques Veynat, NDLR) est aujourd’hui président du Conseil de surveillance, et reste très proche des chauffeurs. Ma mère a un œil sur la trésorerie, ma sœur s’occupe de la partie financière, mon épouse de la partie juridique, et mon beau-frère est en charge d’un département de la société. C’est un modèle de société avec une croissance continue tout au long des années, tous les ans il y a de nouvelles acquisi…