La visite débute sur le parking d’une friche industrielle. À l’entrée, les bâtiments sont imposants mais l’activité inexistante. Quelques pas plus loin, sur le parcours, l’ancienne machine à papier de la Papeterie de Bègles qui s’étendait sur une soixantaine de mètres, à l’arrêt depuis janvier 2021, a disparu. Elle a été vendue par le nouveau propriétaire des lieux, Global Hygiène, acteur du marché de l’hygiène et de l’essuyage (80 millions d’euros de CA et 200 salariés). « La capacité de la ligne était trop petite pour le marché français », confie Luc Brami, gérant de la Papeterie de la Lune. L’espace est pour le moment vide.
Quelques pas plus loin, changement de décor. L’activité a repris avec le lancement, en avril 2024, d’une première ligne de transformation d’où sortent désormais du papier toilette, de l’essuie-mains et des draps médicaux. « Quand nous tournons bien, nous pouvons faire entre 10 et 15 tonnes par poste. En lissant sur l’année, nous arrivons à 10 000 tonnes ce qui représente 20 millions d’euros de chiffre d’affa…